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Interventions sur l'ensemble du Grand-Est
Interventions sur l'ensemble du Grand-Est
La première phase d’élaboration du nouveau DPE, soit la consultation mise en œuvre par le Plan bâtiment durable et la DHUP sous la forme d’un appel à contributions lancé en décembre dernier, s’est achevée le 19 février par une réunion plénière très fructueuse.
D’après les chiffres, les diagnostiqueurs immobiliers de toutes les régions de France, parmi lesquelles la région Grand Est, ont été nombreux à s’impliquer dans cette réflexion qui a pour objectif de rendre le DPE plus fiable.
Il faut dire aussi que pour les diagnostiqueurs immobiliers, le DPE est une expertise qu’ils pratiquent au quotidien et qu’on leur a souvent reproché de prendre à la légère, voire de bâcler.
On comprend alors qu’ils n’ont qu’une hâte : que le DPE cesse de créer la polémique et que leur travail au travers de cette prestation soit enfin apprécié à sa juste valeur.
Bien placés pour apporter une contribution fiable, non seulement théorique mais bâtie également sur une expérience de terrain, les opérateurs DPE certifiés et expérimentés, tels les membres du cabinet DIM’S BATI établi à Metz, ne se sont pas contentés de répondre aux questions qui leur étaient posées. En effet, ils ont profité pour apporter de nouvelles pistes de fiabilisation du DPE, à des niveaux auxquels personne n’avait songé.
Les préconisations ont donc été nombreuses et variées. Il est donc impossible de toutes les énumérer mais par contre, certaines se sont démarquées par la fait qu’elles ont été émises par la plupart des diagnostiqueurs sans qu’ils aient eu besoin de se concerter. C’est le cas par exemple de la nécessité de transmettre d’une façon plus claire et plus complète les informations destinées au grand public, de réformer la méthode de calcul 3CL afin de l’améliorer, de fiabiliser davantage les logiciels de calcul, d’améliorer de manière générale la formation des diagnostiqueurs immobiliers, de rendre unique la méthode de calcul pour tous les locaux d’habitation, etc.
Il ressort de cette première phase de réflexion que, même si elle n’est pas terminée et que le Plan bâtiment durable et la DHUP se maintiennent ouverts à toutes propositions, quatre mesures ont déjà été adoptées pour fiabiliser le DPE : l’opposabilité du DPE prévue par la loi Elan, la suppression de la méthode sur factures, la transmission des consommations en énergie finale et la mise à jour de la méthode 3CL. En plus, trois groupes de travail, au sein desquels les contributeurs, dont les experts DPE de Metz dans le département de la Moselle, sont appelés à participer, vont se pencher jusqu’au mois de mai prochain sur le format DPE, sur la méthode de calcul et les données d’entrée ainsi que sur le renforcement des recommandations. Il en résulte qu’une nouvelle réunion plénière est annoncée pour la rentrée 2019.
